Comment Versailles est devenu la capitale du triporteur
Devant les écoles de la cité royale, des embouteillages de vélos triporteurs apparaissent aux heures de pointe. Le succès de ce mode de déplacement rencontre une limite, celle du difficile stationnement.
Les mères en sortent les enfants : un, deux, trois… L’une d’elles a même réussi à y mettre ses enfants et une poussette. « Je dois la rendre à une copine, sourit Astrid, un peu pressée. Le fait d’avoir une benne c’est très pratique et ça évite d’avoir une voiture ». « Sans mon triporteur je ne pourrais même pas emmener les enfants à l’école, explique Laëtitia, une autre maman qui transporte ses trois enfants. J’habite à dix minutes, donc à pieds c’est trop loin et en voiture je ne peux pas me garer dans le quartier. À vélo c’est parfait ! Et je prends souvent leur copain aussi, donc j’en ai quatre dedans ! »